Les Pharmaciens du Nouveau Brunswick : La journée « Amenez votre député à la pharmacie »
Le 30 mai, David Coon, député de Fredericton Sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick a participé à la journée « Amenez votre député à la pharmacie », organisée par l’Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick.
Durant l’après-midi, David a visité la pharmacie Ross Guardian sur l’avenue Rookwood et a rencontré Brian Greenfield, propriétaire et pharmacien responsable des trois pharmacies Ross Guardian de Fredericton-Sud. Durant les trois prochains quarts d’heure, Brian a fait visiter sa pharmacie et l’arrière de sa boutique en expliquant les occasions et les défis auxquels font face aujourd’hui les pharmaciens au Nouveau-Brunswick.
Selon Brian, bien que les pharmaciens du Nouveau-Brunswick soient parmi les plus aptes à pratiquer pleinement leur profession au pays, ils sont aussi parmi les moins subventionnés.
En 2014, l’administration a accordé le droit aux pharmaciens d’évaluer et de traiter les infections mineures, notamment les toux, les maux de gorge et les infections urinaires. Ceci représente le potentiel de détourner plusieurs patients des salles d’urgence des hôpitaux ; toutefois les pharmaciens doivent suivre la stricte règlementation concernant la publicité de ces services, et par conséquent de nombreux patients ne sont pas au courant qu’ils existent. Vous pouvez vous informer de ce programme sur le site Web de l’Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick ici. Le gouvernement n’a pas rendu les consultations des pharmaciens facturables dans notre système de santé. Pour avoir accès à ces services, les patients doivent payer personnellement 22,50 $.
L’élimination des surplus de médicaments est un autre service que Brian et plusieurs de ses collègues de la province offrent aux Néobrunswickois à leurs propres frais. Dans d’autres régions, la loi rend les compagnies pharmaceutiques responsables de ces couts. Au Nouveau-Brunswick, ce sont les pharmacies qui doivent supporter ces couts qui peuvent s’élever à plusieurs milliers de dollars par année. Si les compagnies pharmaceutiques étaient responsables de ces couts, on pourrait mieux encourager les Néobrunswickois à retourner les médicaments inutilisés ou périmés et ainsi garantir une élimination appropriée, une meilleure sécurité publique et la protection de l’environnement.
Les pharmaciens au Nouveau-Brunswick représentent une immense valeur pour nos collectivités, mais ils ont besoin d’un appui gouvernemental pour exercer pleinement leur profession. Puisque David préconise une approche collaborative fondée dans les collectivités pour les soins de santé, nous espérons que les pharmaciens joueront un rôle plus important dans notre système sanitaire dans un avenir rapproché.