Le chef du Parti vert demande la création d’un comité permanent des enfants et de la jeunesse

Fredericton – À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, David Coon, député de Fredericton-Sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, demande au gouvernement de veiller à ce que le défenseur des enfants et de la jeunesse puisse se faire entendre à l’Assemblée législative.

« Cette semaine, comme de nombreux autres dirigeants de collectivités et politiciens partout au pays, j’ai attiré l’attention sur le droit de l’enfant d’être entendu, a déclaré M. Coon. À l’instar des enfants et des jeunes du Nouveau-Brunswick, leur défenseur mérite aussi d’être entendu par leur gouvernement. »

Le défenseur des enfants et de la jeunesse publie un rapport annuel sur l’état de l’enfance au Nouveau-Brunswick qui contient des recommandations précises sur les mesures à prendre,mais aucun comité parlementaire n’est désigné pour recevoir les rapports et faire en sorte que les recommandations soient mises en oeuvre. La plupart des recommandations du défenseur des enfants et de la jeunesse ont jusqu’à maintenant simplement été laissées pour compte.

« Au cours des dernières années, le défenseur des enfants et de la jeunesse a formulé des recommandations importantes et urgentes qui doivent être mises en oeuvre, a dit M. Coon. Il est un haut fonctionnaire de l’Assemblée et il requiert qu’un mécanisme soit en place au sein de l’Assemblée législative pour mettre ses recommandations de l’avant. Tout comme il revient au Comité des comptes publics de veiller à ce que les recommandations de la vérificatrice générale soient mises en oeuvre, il faut un comité parlementaire pour donner suite aux recommandations du défenseur des enfants et de la jeunesse. »

Voici des recommandations formulées dans le passé par le défenseur des enfants et de la jeunesse :
– Ne plus avoir recours aux poursuites criminelles pour permettre aux jeunes d’avoir accès à des services de santé mentale.
– Mettre fin à la pratique selon laquelle les jeunes sont hébergés dans les mêmes établissements et transportés dans les mêmes véhicules que les adultes dans le système de justice pénale.
– Mettre fin à la pratique qui consiste à transporter les prisonniers adolescents enchaînés.
– Nommer un juge itinérant du tribunal pour adolescents qui se spécialise dans les dossiers visant les jeunes.
– Développer la capacité des collectivités à faire face aux besoins en matière de santé mentale des jeunes.
– 30 –