Vote à 16 ans : pas d’engagement ferme du gouvernement du N.-B. (Radio-Canada, le 13 mars 2015)

Même si le projet de loi privé qui accorderait le droit de vote aux Néo-brunswickois à partir de 16 ans a franchi l’étape de la deuxième lecture, à l’Assemblée législative, la partie est loin d’être gagnée, selon la Fédération des jeunes francophones du N.-B.

Le président de la Fédération, Marc-André LeBlanc, a assisté aux délibérations des députés, jeudi, à l’Assemblée législative. Il a senti une certaine tiédeur dans les rangs des libéraux, par rapport au projet de loi du chef du Parti vert, David Coon.

 

« On a reçu une réponse quand même assez ambigüe de la part des libéraux hier (jeudi). Donc, tout reste à voir. »

— Marc-André LeBlanc, président de la Fédération des jeunes francophones du N.-B.

Le projet de loi de David Coon a été adopté en deuxième lecture sans opposition, mais il y a un certain flottement sur la suite des choses. Les libéraux ont défait un amendement de l’opposition conservatrice qui aurait renvoyé le projet de loi au Comité permanent de modification des lois pour une étude plus approfondie.

La Fédération des jeunes francophones, qui mène une campagne dans les médias sociaux depuis quelques semaines pour le vote à 16 ans, affirme qu’elle va maintenir la pression. « On veut garder le vote à 16 ans une question d’actualité, vraiment s’assurer que ça tombe pas dans l’oubli du gouvernement, que ça meure pas sur les feuilles, qu’on puisse vraiment continuer et qu’on ait le vote à 16 ans ici au Nouveau-Brunswick », précise Marc-André LeBlanc.

Il souligne que les réponses données à la campagne de la Fédération dans les médias sociaux démontrent que le vote à 16 ans recueille beaucoup d’appuis.