La grande inondation de 2018
Le printemps de 2018 entrera dans l’histoire comme l’année de la grande inondation, une inondation qui envahit rapidement la province laissant dans son sillage quantité de dégâts. La crue des eaux historique toucha des localités le long du fleuve Saint-Jean et, alors que les eaux envahissaient leurs terres, beaucoup de locataires, résidents et propriétaires d’entreprise furent obligés d’évacuer leurs domiciles sans avoir le temps de les protéger contre la montée des eaux.
David eut l’occasion de visiter quelques résidents de Fredericton-sud touchés par les inondations et de voir ce qui leur arrivait. Heureusement, les eaux du fleuve Saint-Jean se retirèrent et les résidents dans les localités touchées le long de la vallée du Saint-Jean peuvent commencer à reprendre leur vie.
Quoique la menace d’inondation n’occupe plus l’esprit des Néo-Brunswickois, les dégâts sont toujours présents. Ceci dit, le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande à tout le monde touché par les inondations de lui signaler les dommages en appelant : 1-888-298-8555.
Signaler les dégâts causés par les inondations permettra au gouvernement d’évaluer les besoins et de fournir des services comme l’analyse de l’eau et des inspections sanitaires. Le signalement permettra à la Sécurité publique de coordonner l’enlèvement des débris et d’offrir une porte d’accès au financement fédéral et provincial pour aider les propriétaires d’entreprise et de résidence avec leurs frais de nettoyage.
« Alors que le pire est derrière nous et que les gens retournent chez eux, le gouvernement doit commencer à penser à long terme à la réalité du changement climatique et aux politiques pour s’adapter et atténuer les pires conséquences, » dit David. « Il nous faut trouver une façon d’éloigner les gens des rivages comme c’était le cas à Perth-Andover après les inondations dévastatrices de 2012, and nous devons commencer à considérer nos forêts et nos terres humides comme une infrastructure naturelle qui peut aider à ralentir l’écoulement de la fonte des neiges et réduire les inondations rapides que nous avons connues cette année. Cette perspective à long terme exige du courage politique puisqu’elle va à l’encontre des cycles électoraux de quatre années et des résultats financiers trimestriels. En revanche, la perspective à court terme est à fort risque comme les inondations du fleuve Saint-Jean en 2018 nous rappellent. »