Rapport de l’Assemblée législative
Maintenant que l’été est là et que la session législative est terminée, je souhaite partager avec vous mes impressions de cette session.
Les membres de l’Assemblée ont trois rôles : 1. défendre les intérêts des électeurs à l’Assemblée ; 2. créer et modifier des lois ; 3. surveiller comment l’argent est dépensé et recueilli.
En tant que chef du troisième parti, j’ai également la responsabilité de m’assurer que le gouvernement s’acquitte de ses responsabilités et de proposer des solutions aux défis de la province.
La concentration accrue des pouvoirs aux mains du pouvoir exécutif – le premier ministre, le cabinet et leur personnel – au dépens de l’Assemblée législative et de ses membres nuit clairement à la capacité des membres à remplir les rôles pour lesquels ils et elles ont été élu-e-s et sont rémunéré-e-s. En fait, lors d’un débat, un membre du gouvernement a voulu me rappeler à l’ordre parce que je présentais des projets de loi et des modifications aux projets de loi du gouvernement ! Il m’a dit, « Tu ne peux pas simplement modifier un projet. Il faudrait renvoyer le tout aux rédacteurs du projet avant de pouvoir le modifier. »
Il est triste que les membres du côté du gouvernement ont si peu de liberté pour accomplir leur travail comme membres de l’Assemblée. Ces membres votent toujours selon les directives du Bureau du premier ministre. Lors des débats, les membres du gouvernement dépendent de textes qui leur sont fournis décrivant la position du gouvernement. Au sein des comités, ces membres demandent rarement des questions. Avant le vote des budgets des ministères, le Comité permanent des prévisions et de la politique budgétaires passe 80 heures à questionner les ministres sur les détails des budgets. Les membres du côté du gouvernement ne posent aucune question, restent assis à leur siège pendant 80 heures puis votent automatiquement en faveur de chaque budget départemental. Bien que je ne fais pas partie de ces comités, j’ai le droit de participer en tant que député et je considère essentiel de comprendre chaque budget départemental. J’ai donc posé plusieurs questions afin de rendre leurs plans aussi transparents que possible.
Je siège sur le Comité permanent sur la politique économique, qui étudie plusieurs des projets de loi du gouvernement après leur adoption en deuxième lecture. Ma proposition voulant que ce Comité se réserve le droit de convoquer des membres du public pour fournir des commentaires au sujet des projets de loi a été jugée irrecevable. J’ai proposé des modifications à certains projets mais elles ont été rejetées automatiquement par les membres du gouvernement siégeant sur ce comité.
Je siège également sur le Comité permanent des comptes publics et corporations de la Couronne qui étudie les rapports de la vérificatrice générale et examine les comptes de certaines corporations de la Couronne. Ce comité reprend le travail en septembre afin d’examiner les dépenses de l’an dernier des départements et des corporations de la Couronne.
Une de mes priorités à l’Assemblée est de faire en sorte que la législature se réapproprie les pouvoirs qui ont glissé dans les mains du Conseil exécutif, afin que les membres de l’Assemblée puissent reprendre leurs vrais rôle et responsabilités. Une première étape sera de renforcer l’efficacité des comités dont je suis membre. Cela peut sembler banal mais c’est essentiel si on veut améliorer la politique et le fonctionnement du gouvernement au Nouveau-Brunswick.
En tant que chef du parti, je reçois un budget afin de mettre en place un Bureau du chef et d’embaucher un personnel. Également, comme tous les membres de l’Assemblée, j’ai un budget de circonscription afin de créer un bureau de circonscription (133, rue King à Fredericton). Cet appui m’aide à remplir mon rôle double de député de Fredericton-Sud et de chef du troisième parti de l’Assemblée législative.
L’appui extraordinaire que je reçois de mon personnel à l’Assemblée législative et à mon bureau de circonscription ainsi que des bénévoles et des stagiaires a fait que j’ai pu participer pleinement à tous les aspects du travail de la session. À toutes ces personnes, merci du fond du cœur.
Je vous souhaite un bel été.Maintenant que l’été est là et que la session législative est terminée, je souhaite partager avec vous mes impressions de cette session.
Les membres de l’Assemblée ont trois rôles : 1. défendre les intérêts des électeurs à l’Assemblée ; 2. créer et modifier des lois ; 3. surveiller comment l’argent est dépensé et recueilli.
En tant que chef du troisième parti, j’ai également la responsabilité de m’assurer que le gouvernement s’acquitte de ses responsabilités et de proposer des solutions aux défis de la province.
La concentration accrue des pouvoirs aux mains du pouvoir exécutif – le premier ministre, le cabinet et leur personnel – au dépens de l’Assemblée législative et de ses membres nuit clairement à la capacité des membres à remplir les rôles pour lesquels ils et elles ont été élu-e-s et sont rémunéré-e-s. En fait, lors d’un débat, un membre du gouvernement a voulu me rappeler à l’ordre parce que je présentais des projets de loi et des modifications aux projets de loi du gouvernement ! Il m’a dit, « Tu ne peux pas simplement modifier un projet. Il faudrait renvoyer le tout aux rédacteurs du projet avant de pouvoir le modifier. »
Il est triste que les membres du côté du gouvernement ont si peu de liberté pour accomplir leur travail comme membres de l’Assemblée. Ces membres votent toujours selon les directives du Bureau du premier ministre. Lors des débats, les membres du gouvernement dépendent de textes qui leur sont fournis décrivant la position du gouvernement. Au sein des comités, ces membres demandent rarement des questions. Avant le vote des budgets des ministères, le Comité permanent des prévisions et de la politique budgétaires passe 80 heures à questionner les ministres sur les détails des budgets. Les membres du côté du gouvernement ne posent aucune question, restent assis à leur siège pendant 80 heures puis votent automatiquement en faveur de chaque budget départemental. Bien que je ne fais pas partie de ces comités, j’ai le droit de participer en tant que député et je considère essentiel de comprendre chaque budget départemental. J’ai donc posé plusieurs questions afin de rendre leurs plans aussi transparents que possible.
Je siège sur le Comité permanent sur la politique économique, qui étudie plusieurs des projets de loi du gouvernement après leur adoption en deuxième lecture. Ma proposition voulant que ce Comité se réserve le droit de convoquer des membres du public pour fournir des commentaires au sujet des projets de loi a été jugée irrecevable. J’ai proposé des modifications à certains projets mais elles ont été rejetées automatiquement par les membres du gouvernement siégeant sur ce comité.
Je siège également sur le Comité permanent des comptes publics et corporations de la Couronne qui étudie les rapports de la vérificatrice générale et examine les comptes de certaines corporations de la Couronne. Ce comité reprend le travail en septembre afin d’examiner les dépenses de l’an dernier des départements et des corporations de la Couronne.
Une de mes priorités à l’Assemblée est de faire en sorte que la législature se réapproprie les pouvoirs qui ont glissé dans les mains du Conseil exécutif, afin que les membres de l’Assemblée puissent reprendre leurs vrais rôle et responsabilités. Une première étape sera de renforcer l’efficacité des comités dont je suis membre. Cela peut sembler banal mais c’est essentiel si on veut améliorer la politique et le fonctionnement du gouvernement au Nouveau-Brunswick.
En tant que chef du parti, je reçois un budget afin de mettre en place un Bureau du chef et d’embaucher un personnel. Également, comme tous les membres de l’Assemblée, j’ai un budget de circonscription afin de créer un bureau de circonscription (133, rue King à Fredericton). Cet appui m’aide à remplir mon rôle double de député de Fredericton-Sud et de chef du troisième parti de l’Assemblée législative.
L’appui extraordinaire que je reçois de mon personnel à l’Assemblée législative et à mon bureau de circonscription ainsi que des bénévoles et des stagiaires a fait que j’ai pu participer pleinement à tous les aspects du travail de la session. À toutes ces personnes, merci du fond du cœur.
Je vous souhaite un bel été.