De retour sur terre: la province se réveille
Les gens du Nouveau-Brunswick se font dire qu’il faut réduire le budget provincial par 500-600 Millions. On a été présenté avec un nombre de choix afin de s’y rendre. On s’est aussi fait dire par certains médias et des groupes d’intérêts que la fonction publique est gonflée, que les écoles ont trop d’enseignant(e)s et qu’on perd contrôle des dépenses en soins de la santé.
Permettez-moi de nous ramener à la réalité pour qu’on puisse poser nos pieds sur la Terre.
Fonction publique :
- Avec seulement 20% des emplois au N-B étant dans la fonction publique, nous avons l’un des secteur publique les plus petit au Canada.
- Au N-B, 85 sur 1 000 employés sont des fonctionnaires publiques, ce qui est en mesure avec la norme nationale
Éducation :
- Le NB ce retrouve dans le milieu du peloton en ce qui concerne le financement par élève dans un système d’éducation provinciale.
Santé :
- Les dépenses en soins de la santé au N-B à 6, 352$ par personne nous place au 5e rang des 10 provinces.
- La Nouvelle-Écosse et le Manitoba dépensent un pourcentage plus élevé du leurs budget sur les soins en santé.
Déficit budgétaire :
- Le pourcentage de nos revenues dépenser sur le financement de nos dettes est moins comparativement au pourcentage dépenser chez 6 autres provinces.
Il est important que le budget du Nouveau-Brunswick soit équilibré, mais les gens méritent de voir la situation complète. David Coon, député de Fredericton-Sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick a présenté l’option que le déficit provincial pourrait être régler en demandant au secteur des entreprises de payer leur juste part.
Demander aux grandes entreprises de payer leur juste part pourrait rapporter des millions chaque année en économies et revenus.