Période de questions: Terres de la Couronne – 10 février 2015
Crown Lands
M. Coon : Ma question s’adresse au ministre des Ressources naturelles. Le 10 décembre 2014, il a promis aux gens du Nouveau-Brunswick que, d’ici six semaines, il leur donnerait des réponses concernant l’avenir des contrats sur les terres de la Couronne.
More than six weeks have gone by. Can the Minister of Natural Resources tell this House what he has decided to do about the unfair and unsustainable memorandum of agreement that the former government signed with J.D. Irving on February 7, 2014?
L’hon. M. Landry : Je réponds à cette question avec plaisir. Oui, j’avais dit aux journalistes que je prendrais de six à huit semaines pour répondre à la question qu’ils m’avaient posée au sujet de ce que notre gouvernement allait faire. Finalement, c’est le délai de six semaines qui a été retenu.
Je ne veux pas me chercher des excuses, mais le gouvernement précédent a pris quatre ans pour mettre en place sa stratégie de gestion des forêts. Par inexpérience dans le domaine, je pensais que nous pouvions consulter tous les gens dans un délai restreint. Je suis presque content que nous n’ayons pas réussi à le faire en six semaines, parce qu’il est impressionnant de voir le nombre de groupes qui demandent à nous rencontrer, que ce soit moi-même ou le Cabinet du premier ministre. C’est ce que nous faisons présentement et c’est ce que nous allons continuer à faire.
Une chose est certaine, je ne choisirai pas une date précise pour notre présentation de la stratégie finale, parce que nous allons prendre le temps d’écouter les gens de la province avant de finalement dire ce que va faire le gouvernement.
Mr. Coon: The former government abandoned our treaty and constitutional obligations to First Nations and, with the stroke of a pen, on February 7, 2014, let all New Brunswickers down by effectively signing away the government’s authority to manage Crown lands in the interests of the people of this province.
The Minister of Natural Resources now has the opportunity to turn this around and to stand up for New Brunswickers. Will the minister amend the Crown Lands and Forests Act to invoke the force majeure in the agreement of February 7 and withdraw from it?
L’hon. M. Landry : Comme je l’ai dit auparavant, il a fallu quatre ans au gouvernement précédent avant de prendre une décision et de mettre en place la Stratégie de gestion des forêts de la Couronne. Pour répondre à la question du député de l’opposition, nous allons prendre le temps nécessaire pour réviser cette stratégie. Quand nous seront prêts, nous ferons part aux parlementaires du côté de l’opposition — et au député du Parti vert — de la décision qu’aura prise notre gouvernement. Il s’agira non pas nécessairement de la décision du ministère des Ressources naturelles mais bel et bien de celle du gouvernement.
Mr. Coon: The job of the New Brunswick government is to defend the interests of New Brunswickers and to uphold our obligations to First Nations. It is a question of trust. It is a fiduciary responsibility. That trust was betrayed on February 7, 2014. Will the Minister of Natural Resources stand up for New Brunswickers and institute an annulment of the memorandum of agreement signed with J.D. Irving and those that followed?
L’hon. M. Landry : La question peut être posée à maintes reprises, mais je peux vous dire ceci : Même si beaucoup de mètres cubes de bois ont été accordés selon la stratégie de gestion des forêts, je n’ai pas rencontré une compagnie qui, jusqu’à maintenant, peu importe où dans la province, ne me demande pas pour plus de bois. La stratégie qui a été mise en place est-elle la bonne? Je vous dirai que, pour le moment, nous n’avons pas pris de décision, car beaucoup de personnes sont en faveur de celle-ci, alors que d’autres sont contre.
Lorsque j’ai parlé à diverses personnes de l’association des municipalités du Nouveau-Brunswick, je peux vous dire que les gens des municipalités anglophones m’ont donné unanimement leur appui.
Je peux comprendre que certaines personnes soient contre cette stratégie de gestion des forêts, car, même de notre côté de la Chambre, nous ne sommes peut-être pas tous en faveur de cette dernière. Toutefois, je peux vous dire ceci : Les municipalités qui sont touchées par la foresterie au Nouveau-Brunswick comptent sur nous pour que cette stratégie fonctionne et elles veulent savoir de quelle manière nous allons la faire fonctionner, si tel est le cas.