Les Néobrunswickois veulent que le secteur des sociétés paye leur juste part
Fredericton– lundi 11 janvier 2016, l’administration va commencer ses dernières consultations publiques sur la revue stratégique des programmes. David Coon, député de Fredericton Sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick voudrait que l’administration s’assure que chacun paye sa juste part comme recommandé par les Néobrunswickois lors des premières rondes de consultation.
En mars 2015, le gouvernement avait publié son document Ce qui s’est dit, un sommaire des principales suggestions présentées par la population au sujet de la diminution de déficit. L’administration a choisi d’ignorer des suggestions conçues pour garantir que les sociétés contribuent à la diminution du déficit.
« Les sociétés du Nouveau-Brunswick détiennent des milliards de dollars dans la province alors que notre administration fait face à un déficit structurel, » constate Coon. « Augmenter les redevances et diminuer la charité et les subventions aux sociétés sont disparues du rapport des interventions choisies, alors qu’on pense à réduire l’éducation et les soins de santé. »
Demander aux grandes entreprises de payer leur juste part pourrait rapporter des millions chaque année en économies et revenus.
- Augmenter les taux de redevances des ressources naturelles au Nouveau-Brunswick
- Notre régime de redevances sur notre potasse sous-estime d’une manière importante cette ressource comparée aux autres producteurs. Le taux de redevance au Nouveau-Brunswick est seulement 6,25 % alors qu’il est de 11 % en Saskatchewan.
- Éliminer ou réduire les subventions directes aux sociétés :
- Opportunités Nouveau-Brunswick a accordé plus de 93 000 000 $ aux entreprises cette année
- La Société de développement régional a accordé plus de 61 500 000 $ aux entreprises cette année
- Gestion provinciale ltée a attribué plus de 14 000 000 $ à l’industrie entre 2011/2012
- Éliminer ou réduire les subventions indirectes aux sociétés
- Sylviculture : Selon le rapport de la vérificatrice générale sur la sylviculture en 2015, la province du Nouveau-Brunswick octroi des subventions aux entreprises forestières. Entre 2009 et 2013, les entreprises qu’elle employait pour gérer les forêts publiques ont fait perdre à la province 53 000 000 $.
« Cette administration demande à la population du Nouveau-Brunswick de l’aider pour équilibrer notre budget. Au même moment, nous avons désespérément besoin d’investissements dans les soins de santé mentale, en éducation pour la petite enfance, en logements abordables et en assistance sociale, » rappelle Coon. « Le secteur des sociétés doit payer sa juste part. »
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