Nouvelles de l’Assemblée – Les ainés auront leur défenseur à l’Assemblée législative
De temps en temps, des ainés m’ont demandé pourquoi s’il existait un défenseur des enfants et de la jeunesse, il n’existait pas de défenseur des ainés. Cela va bientôt changer. Avant la pause de Noël, l’Assemblée législative a adopté un projet de loi pour étendre les responsabilités du Défenseur des enfants et de la jeunesse, Norm Bossé, pour y inclure les ainés.
Le défenseur des enfants, de la jeunesse et des ainés est un officier de la législature, tout comme le vérificateur général et l’ombudsman. Il relève de l’Assemblée législative et non pas d’un ministère ou du premier ministre. L’Assemblée législative est responsable de garantir que les recommandations proposées par ces officiers sont effectivement mises en œuvre.
Qu’est-ce que cela représente pour les ainés ? Ils vont pouvoir appeler le bureau du défenseur des ainés pour déposer une plainte concernant à peu près tout ce qui les concerne. Un dossier sera préparé et le bureau fera enquête et recherchera une solution pour le demandeur. S’il faut changer une politique, une pratique ou un règlement du gouvernement, le défenseur des ainés encouragera l’Assemblée législative d’apporter des changements.
Le défenseur des enfants et de la jeunesse publie régulièrement « L’état de l’enfance« , un rapport avec d’autres rapports sur des enjeux spécifiques concernant la jeunesse. Je m’attends à ce que des travaux semblables soient préparés pour les ainés, bien que le mandat du défenseur des ainés demeure toujours indéfini.
À ma grande surprise, l’administration n’a pas déposé un projet de loi qui établirait le mandat juridique pour ces travaux. À la place, leur projet de loi a modifié la loi créant le protecteur des enfants et de la jeunesse en ajoutant le mot ainé partout ou l’on mentionnait les enfants et la jeunesse.
M. Bossé travaille fort pour étoffer son mandat. Il a accepté de rencontrer ma table ronde d’ainés pour entendre leurs vues sur le mandat de son bureau. J’aimerais voir le comité permanent des politiques sociales organiser des audiences pour que les députés puissent entendre directement les ainés et les organisations des ainés.
Je suis membre du comité de l’administration de la législature qui détermine les budgets de tous les officiers de la législature et qui sont transmis à l’Assemblée législative pour débat et approbation. J’ai travaillé fort pour m’assurer que le Défenseur des enfants et de la jeunesse reçoive les fonds nécessaires pour le bureau du protecteur des ainés, sa mise en place et son fonctionnement, sans compromettre les travaux en cours pour les enfants et la jeunesse.
Les mandats de deux autres officiers de la législature seront aussi modifiés. Le commissaire au droit à l’information et à la vie privée et le commissaire aux conflits d’intérêts verront leurs responsabilités fondues et confiées à un seul officier de la législature nommé commissaire à l’intégrité. Cette combinaison des rôles sera confiée à Alexandre Deschênes. Dès septembre, il sera chargé d’une autre responsabilité, celle de l’administration du nouveau registre des lobbyistes. Le Nouveau-Brunswick et l’IPÉ demeurent les seules deux provinces au Canada qui n’ont pas encore de registre pour les lobbyistes.
L’Assemblée législative reprend ses travaux le 31 janvier. Je suis heureux de dire qu’un calendrier décrivant nos activités pour l’année sera publié pour la première fois sur le site Web de l’Assemblée législative.