Le chef du Parti vert demande au ministre d’assumer ses responsabilités
Fredericton–Sur la requête du ministère des Ressources naturelles, la compagnie Forest Protection a entrepris au mois d’août d’arroser des terres de la Couronne avec l’herbicide glyphosate.
En avril dernier, David Coon, le député de Fredericton-sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick avait incité le ministre de l’Environnement, Brian Kenny, de refuser l’autorisation d’arrosage par glyphosate puisque ce produit a été placé par l’Organisation mondiale de la santé dans la liste des produits cancérigènes probables. Le ministre Kenny s’est limité à renvoyer la responsabilité à Santé Canada et à ses études en cours.
«Les politiques accusent souvent un retard sur les connaissances scientifiques et nos leaders doivent dans ces cas-là assumer leurs responsabilités afin de protéger le public,» affirme M. Coon. « Le Nouveau-Brunswick ne peut pas attendre que le gouvernement fédéral se prononce, nous n’avons pas le temps. »
Le glyphosate a été classifié carcinogène probable en raison de la fréquence plus élevée du lymphome non hodgkinien (LNH) chez les personnes qui y sont exposées en raison de leurs activités professionnelles.
«La situation est urgente,» selon M. Coon. «Le gouvernement de la province doit arrêter de se défiler devant les décisions difficiles. Le ministre doit annuler les permis qui ont déjà été émis et doit pour l’avenir, interdire tout arrosage au glyphosate au Nouveau-Brunswick.»
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