N.-B.: le chef du Parti vert demande une enquête sur la centrale Point Lepreau
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Au Nouveau-Brunswick, le Parti vert demande une enquête sur les coûts de réparation et d’entretien de la centrale nucléaire Point Lepreau.
La centrale nucléaire de Point Lepreau est encore une fois fermée. Vendredi, Énergie Nouveau-Brunswick a annoncé que pour la troisième fois en 2015, la centrale nucléaire est mise en arrêt pour qu’on y effectue des travaux.
Cela coûte des millions de dollars chaque fois en réparations et en énergie de remplacement. Le chef des verts, David Coon, craint que la province y perde beaucoup à long terme.
« Pour moi, je pense qu’il est très important d’avoir une enquête sur l’avenir économique de Point Lepreau, de la centrale nucléaire, pour le Nouveau-Brunswick », a déclaré M. Coon.
Coon s’inquiète davantage en voyant que depuis le début de l’année, la centrale a été fermée plusieurs fois pour des réparations.
« Le coût des réparations sera trop cher pour les gens du Nouveau-Brunswick. »— David Coon, chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick.
Il se demande si à long terme il sera toujours profitable d’y produire de l’électricité.
Malgré la remise à neuf de la centrale, qui s’est terminée en 2012, Point Lepreau a dû être fermée plusieurs fois pour différentes réparations. Certaines de ces réparations étaient prévues, d’autres non.
Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon. Photo : ICI Radio-Canada
« Nous avons chaque année beaucoup de réparations et à l’avenir, moi je dis qu’il y aura d’autres réparations », soutient M. Coon.
David Coon se demande si à ce rythme la facture ne deviendra pas trop salée pour les contribuables.
Nous avons tenté de connaître le point de vue du ministère de l’Énergie sur la question des arrêts à la centrale et des coûts que cela comporte, mais on nous a référé à Énergie Nouveau-Brunswick, qui n’a pu nous accorder d’entrevue aujourd’hui.
Par ailleurs, Énergie Nouveau-Brunswick a enregistré des profits en 2015, pour une cinquième année consécutive.
Malgré les réparations fréquentes, les augmentations de tarifs aux usagers n’ont pas dépassé 2 % annuellement, comme cela était prévu.