Élaboration d’une stratégie nationale sur le climat : idées pour le premier ministre Gallant Partie I – réglementation des émissions industrielles
Fredericton – Au début du mois de mars, le premier ministre Gallant participera à une conférence des premiers ministres organisée par le premier ministre Trudeau pour discuter d’une stratégie nationale de lutte contre le changement climatique. Vendredi, Brian Kenny, ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, rencontrera ses confrères et consoeurs nationaux. David Coon, député de Fredericton-Sud et chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, a quelques suggestions pour le premier ministre Gallant et le ministre Kenny.
« Nous devons fixer maintenant des règlements exécutoires pour l’industrie », a dit M. Coon. « Dans les années 1990, la réglementation des émissions de SO2 s’est révélée très efficace pour arrêter les pluies acides. Nous devons aujourd’hui adopter la même démarche à l’égard des émetteurs de carbone. »
Au Nouveau-Brunswick, le tiers de nos émissions de carbone proviennent de seulement deux sources, soit la raffinerie de pétrole à Saint John et la centrale alimentée au charbon à Belledune.
« J’aimerais que le premier ministre Gallant donne la priorité à la négociation avec Ottawa d’un accord fédéral-provincial de lutte contre le changement climatique, qui serait fondé sur l’engagement clair d’imposer des limites exécutoires en matière de pollution au carbone provenant de la raffinerie et de la fonderie », a déclaré M. Coon.
En juillet 2015, le gouvernement a présenté une politique visant à exiger que les entreprises de l’industrie élaborent un plan de gestion des gaz à effet de serre dans le cadre du renouvellement de leur agrément d’exploitation. La centrale thermique de Belledune et la raffinerie de Irving Oil ont renouvelé leur agrément quelques jours avant que les nouvelles lignes directrices n’entrent en vigueur. Il leur reste chacune cinq ans avant de devoir demander à un autre renouvellement.
« Les plans de gestion des gaz à effet de serre feront peu pour réduire les émissions industrielles dans un avenir rapproché. Nous avons besoin de limites exécutoires en matière de pollution au carbone à la raffinerie et à la centrale de Belledune », a dit M. Coon.
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