Question Period: Stop Spraying New Brunswick – 6 December 2016
Here is the video and transcript of oral questions, recorded in the language in which it was spoken.
Mr. Coon: It is almost 2017, and the widespread spraying of glyphosate over our forests and under our power lines is still permitted—I know, it is incredible—despite the devastating impacts it has on wildlife and despite its role in eliminating our beautiful mixed-wood forests in favour of spruce plantations. Will the Minister of Environment and Local Government stop issuing permits for the spraying of glyphosate on forestland and NB Power rights-of-way?
L’hon. M. Rousselle: Tout d’abord, j’aimerais remercier le député de Fredericton-Sud pour sa question. Vous savez, compte tenu de tout ce qui a été dit et écrit, je respecte et comprends le fait qu’il puisse y avoir des préoccupations et des craintes en ce qui a trait à la sécurité du produit en question. Cependant, le gouvernement du Nouveau-Brunswick se doit de continuer à se fier aux évaluations et aux études réalisées par les experts de Santé Canada. Dans ce contexte, nous devons prendre des décisions fondées sur des faits et sur la science. Comme vous le savez, l’application d’herbicides est réglementée par le gouvernement fédéral. La province travaille en partenariat avec le fédéral afin de s’assurer que l’application d’herbicides est faite de façon sécuritaire et responsable. Tous les produits antiparasitaires utilisés dans la province doivent être homologués par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire. En plus, mon ministère délivre également des permis…
Mr. Speaker: Time, minister.
M. Coon: Des millions de dollars en fonds publics sont utilisés pour empoisonner les arbres à bois franc pour permettre aux grandes compagnies forestières de remplacer notre forêt par des plantations forestières après les avoir coupées à blanc. Énergie NB a recommencé à mettre du glyphosate sous ses lignes électriques pour éviter les coûts associés au débroussaillement mécanique. Le ministre va-t-il utiliser son autorité sous la Loi sur le contrôle des pesticides, une loi provinciale, pour interdire l’utilisation du glyphosate à cette fin?
L’hon. M. Rousselle: Vous savez, j’ai mentionné l’importance des faits et de la science. J’ai également mentionné que le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux délivre des permis seulement lorsqu’il y a eu homologation par le fédéral du produit utilisé.
Nous avons entendu des préoccupations. Comme vous le savez, je suis très heureux que la médecin-hygiéniste en chef par intérim et son bureau ont pris la décision de rendre public le rapport sur le glyphosate. L’objectif principal de ce rapport était de réviser toutes les données disponibles au sujet du glyphosate. Bien qu’il existe une certaine incertitude à l’égard de ce produit, la médecin-hygiéniste en chef par intérim et son bureau ont conclu que le glyphosate ne devait pas être interdit. En plus, ils ont déterminé que l’exposition au glyphosate au Nouveau-Brunswick est la même ou inférieure à ce qui se trouve ailleurs. Donc, les données que nous avons pour l’instant font en sorte que nous allons continuer dans la voie actuelle.
Mr. Coon: Last year, the member for Restigouche West and I tabled, collectively, over 12 000 signatures collected by Stop Spraying New Brunswick, a grassroots organization opposed to the use of glyphosate on Crown lands. Today, I am going to table close to 14 000 more signatures, making it the largest petition ever tabled in the Legislative Assembly. These petitions reflect the views of rural New Brunswickers who have had it with being ignored. They have had it with the way woodlot owners are being treated. They have had it with clearcutting.
They have had it with spraying. They have had it with the decimation of our beautiful mixed forests. This contains more signatures than were contained in the petitions supporting a moratorium on fracking. The government listened to the people then. Why will it not listen to the
people now?
L’hon. M. Rousselle: Comme je l’ai dit tout à l’heure, en tant que gouvernement, nous devons nous baser sur la science et sur les faits. Comme je l’ai dit, la médecin-hygiéniste en chef de la province a achevé un rapport indiquant que l’application de glyphosate au niveau recommandé ne présente aucun risque accru ou discernable pour la santé humaine. J’aimerais également mentionner que ce produit a récemment fait l’objet d’une réévaluation périodique par Santé Canada. Selon cette réévaluation, les produits contenant du glyphosate ne présentent pas de risques inacceptables pour la santé humaine. En plus, j’aimerais préciser que, en mai dernier, un groupe d’experts de l’Organisation mondiale de la Santé sur les résidus de pesticides a conclu qu’il était improbable que l’exposition au glyphosate par le biais de l’alimentation pose un risque de cancer pour les humains. Le gouvernement doit donc se fier sur les données et sur la science, et c’est ce que nous faisons.
Mr. Speaker: The time for question period has expired.